13 mai 2017

Santander - Requijsda, une trentaine de kilomètres dur du bitume, sur pratiquement tout le chemin. Un départ sous une pluie fine et ensuite du beau temps et chaud. C'est dur au propre comme au figuré. En tout cas, il faut le mériter ce chemin, d'autant plus que nous nous sommes trompés et c'est juste 4 km de trop. On se paume facilement. Il est vrai que sur cette partie de l'Espagne, le pèlerin ne dérange pas, mais de les diriger par des panneaux aux intersections, n'est pas une priorité. Le chemin, principalement celui-ci, est une école de courage, de persévérance et de perspicacité. De se plaindre des pieds en feu ne change rien et n'intéresse pas grand monde, il faut continuer. En regard de la déferlante de pèlerins sur le camino francese et celui-ci, où on peut marcher des heures sans rencontrer le moindre marcheur pour Compostelle. L'humour, les rigolages et les échanges en tout genre fusent au terme des étapes dans les gîtes, ce qui détend bien. Une expression entre autres d'une pélerine (divorcée), résume bien le mariage par exemple, je la cite " l'entrée est gratuite, la sortie est payante" courte et concise. Ce qui est fascinant, c'est la diversité des étapes et des paysages. Les gens partout supers gentils. Les architectures sont belles et parfois surprenantes, comme cette maison en forme de Lego ( voir photo )